La commune de Douarnenez  est chef lieu de canton. Douarnenez dépend de l’arrondissement de Quimper, du département du Finistère (Bretagne).


 

ETYMOLOGIE et HISTOIRE de DOUARNENEZ

Douarnenez vient du breton « douar » (terre) et « an enez » (l’île). 

 

Douarnenez est un démembrement de l’ancienne paroisse primitive de Ploaré (Ploerle en 1022-1058). Au XIIème siècle (vers 1118), Robert de Locuvan (ou Locronan), évêque de Cornouaille, fait don de l’île « saint Tutuarn » et de la terre qui en dépend « douar an enez » (terre de l’île), à l’abbaye tourangelle de Marmoutier. Un prieuré y est fondé. A partir du milieu du XIVème siècle, l’île prend le nom de Tristan. Un hameau se développe par la suite aux abords de Pors-Commonec (port actuel de Rosmeur). Aux XVème et XVIème siècles, Douarnenez est un quartier maritime de Ploaré.

Pendant les guerres de la Ligue, Douarnenez est surpris par mer par Jacques de Guengat, du parti du Roi. Mais sur la fin de mai 1595, Guengat en est délogé par La Fontenelle : les maisons démolies serviront à fortifier l’île Tristan. 

Douarnenez, qui dépendait de Ploaré tant au civil qu’au spirituel, ne devient commune qu’en 1790 et paroisse en 1875. Le 14 juin 1945, Ploaré, Pouldavid et Tréboul sont rattachés à Douarnenez, par arrêté préfectoral. Pouldavid (noté Pouldavy, au XVIème siècle) est une ancienne trève de Pouldergat (disparue avant 1789) et a été érigé en paroisse le 19 août 1880 et en commune le 22 octobre 1919. Tréboul (noté Trefboul en 1539 et Treboul en 1543) a été érigé en commune en 1880, puis en paroisse. La paroisse de Douarnenez dépendait autrefois de l’ancien évêché de Cornouaille. Le territoire de Douarnenez comprend aujourd’hui quatre paroisses (Douarnenez détachée de Ploaré en 1875, Ploaré, Pouldavid, et Tréboul ancienne trève de Poullan). 

On rencontre les appellations suivantes : Terruer de Douarnenes (en 1540) et Douar an enes (en 1598). 


PATRIMOINE de DOUARNENEZ

 


l’église Saint-Jacques (XIVème siècle).

Il s’agit de l’église paroissiale de Pouldavid et d’une ancienne chapelle dépendant de la paroisse de Pouldergat. L’édifice comprend une nef de plan irrégulier  : au nord, cinq travées avec bas-côté ; au sud, quatre travées avec bas-côté, puis un transept avec arc diaphragme porté sur colonnes, et enfin un choeur de deux travées avec bas-côtés. L’édifice date de plusieurs époques : le porche ouest, remployé, date du XVème siècle, la nef date du XIVème siècle, le transept et le choeur datent du XVIème siècle avec fenestrage du XVème siècle, la porte latérale nord date du XVIIIème siècle. Le retable date du XVIIème siècle. Les linteaux des fenêtres de la sacristie porte les inscriptions "M. R. H. Le Guen" et "Guillemot F.". On y voit des peintures concernant la Passion au niveau du lambris du choeur  : il s’agit de seize panneaux du XVIème siècle. L’église abrite les statues de saint Jacques, la Vierge-Mère, saint Barthélémy, saint Jérôme, saint Georges, saint Corentin et une Pietà à quatre personnages ;

 


l’église Saint-Herlé (XVI-XVIIème siècle)

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, remaniée au XVIIème siècle. Il s’agit de l’église paroissiale de Ploaré et de l’ancienne église paroissiale de Tréboul, reconstruite à partir de 1548. L’édifice comporte, précédée d’une tour accostée de deux réduits latéraux, une nef de cinq travées avec bas-côtés, un transept et un choeur accosté de deux chapelles et terminé par un chevet polygonal. La première pierre du clocher porte en lettres gothiques "Lan Mil VCXL VIII" (1548) et au-dessus l’inscription "Lan MDCZL (1550) Anthoine Le Bahe Pro(cureur) - Fabrique". On lit ensuite sur la tour les dates de 1555, 1557, 1578, 1582, 1586 à la base de la flèche et 1603 sur le linteau du clocheton S. E.. Dans la nuit du 16 mars 1751, deux clochetons ont été abattus par la foudre : ils ont été refaits par Paul Le Favennec de Pleyben. Un des piliers du bas-côté nord est daté de 1572. Les chapelles doublant les trois travées Est des collatéraux, le transept et le chevet polygonal sont édifiés autour de 1660. Les voûtes d’ogives du porche sud on été restaurées en 1679 et porte l’inscription "M. H. Paillart R. 1679 I. Ioncour F.". La sacristie a été remaniée au XVIIIème siècle. Le maître-autel à pavillon date du XVIIème siècle. On voit dans le retable du transept nord (autel du Rosaire), une toile du Rosaire (représentant la Bataille de Lépante), oeuvre de Rome (peintre à Quimperlé) et datée de 1640. La chaire à prêcher date du XVIIIème siècle : elle est décorée des quatre évangélistes et de saint Herlé. La maîtresse vitre portait autrefois les armes de Pierre de Lannion et de sa femme Renée de Quelen qui possédaient la seigneurie au début du XVIIème siècle. Les vitraux actuels sont l’oeuvre de Labouret et datent de 1954. L’église abrite les statues de saint Corentin, la Vierge-Mère, saint Herlé en diacre, sainte Trinité, sainte Anne, saint Pierre, saint Paul, saint Yves, saint Eloi, saint Antoine, saint Isidore et une Pietà donnée par l’empereur Napoléon III ; 

 


l’église du Sacré-Cœur (1873-1874),

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édifiée sur les plans de J. Bigot. Il s’agit de l’église paroissiale de Douarnenez. La flèche n’est terminée qu’en 1939. L’église est consacrée le 16 septembre 1877. L’édifice comprend une nef avec bas-côtés de six travées, un transept et un choeur de deux travées droites et rond point à trois pans entouré d’une carole sur laquelle s’ouvrent trois chapelles rayonnantes. Le clocher, avec galerie ajourée à la base de la flèche, est accosté au niveau de sa base de deux tourelles octogonales montant jusqu’aux baies. L’église abrite les statues de saint Corentin et de saint Guénolé (XXème siècle) ;

 


l’église Saint-Joseph (1883-1884),

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édifiée sur les plans de l’abbé Abgrall datés du 22 février 1881. La première pierre est posée le 17 juin 1883. Il s’agit de l’église paroissiale de Tréboul. L’édifice comprend, précédée d’un clocher porche, une nef de six travées avec bas-côtés, un transept et un choeur de deux travées droites avec bas-côtés prolongés par deux chapelles et chevet profond à pans coupés. Au-dessus du porche, on peut voir l’inscription "XIX 8bre 1884", date de la bénédiction de l’église. L’église abrite une statue de sainte Brigitte ;

 


l’ancienne église Saint-Tutuarn, aujourd’hui détruite. Dans l’île Tristan (ou l’île de saint Tutuarn), c’était un sanctuaire, donné à l’abbaye de Marmoutier par l’évêque Robert de Locronan en 1118. En effet, le premier document relatif à l’île de saint Tutuarn est une notice de 1118-1121. Cette charte est établie à l’occasion de la donation de cette île (avec l’église qui y est édifiée et dédiée à saint Tutuarn, évêque et éponyme de l’île) à Guillaume, abbé de l’abbaye de Marmoutier (située en face de Tours, sur la rive opposée de la Loire). L’île et la terre qui la jouxte faisaient partie du domaine épiscopal. Le texte apprend que l’île "a été concédée, accompagnée de la propre demeure d’été "Hanvoth" de Robert (ancien ermite et évêque de Cornouaille) et de toutes les dépendances, avec l’assentiment du chapitre cathédral, le consentement de Conan, duc de Bretagne, et des barons de Cornouaille, pour le repos de ses ancêtres et le salut de ses successeurs". Sous l’autorité de l’abbaye de Marmoutier, un prieuré est fondé dans l’île à une date qui demeure inconnue, mais que l’on peut placer entre 1126 et 1162. Un acte daté de cette époque nous apprend que le prieur de saint Tutuguarn en exercice porte le nom de Jean. En 1248, c’est Geoffroy de Loudun, évêque du Mans, qui assume cette charge, remplacé vers 1252 par Guy Talaret, clerc puis chanoine de Quimper et du Mans, qui disparaît entre 1264 et 1270 ;

 


la chapelle Saint-Jean (XV-XVIème siècle),

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appartenant à la paroisse de Tréboul et reconstruite en 1746 avec remploi de fenestrages du XVème siècle. Il s’agit d’un édifice en forme de croix latine avec chevet très allongé et sacristie polygonale sur l’aile nord. Le clocher date de 1758. L’édifice porte l’inscription "Nouel Corent F. 1746" et sur la sacristie "M. Omnes F. 1714". La chapelle abrite les statues de saint Jean Baptiste, sainte Marguerite, saint Roch, saint Corentin et un Ange Gabriel provenant d’une Annonciation  ;

 


la chapelle Saint-Vendal ou Saint-Guendal ou Saint-Guinal (XVI-XVIIème siècle),

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 dépendant de la paroisse de Pouldavid. Il s’agit d’un édifice rectangulaire de la fin du XVIème siècle. L’édifice porte plusieurs inscriptions : au sud, près de la porte plusieurs inscriptions avec la date de 1597, à gauche de la porte ouest, deux inscriptions "I. Tangi F." et plus haut "Io. Bescond. Fab. 1607", sur la sacristie "M. Quideau TRer". Les retables datent du XVIIème siècle. La chapelle abrite les statues de saint Vedal, et deux statues de la Vierge-Mère dont une sous le vocable de Notre-Dame de Rumengol ;

 


la chapelle Sainte-Hélène (XVI-XVIIème siècle)

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dépendant de la paroisse de Douarnenez. Elle a été restaurée et remaniée vers le milieu du XVIIIème siècle. Cette chapelle a desservi l’île Tristan après la disparition de la chapelle Saint-Tutuarn. L’édifice comprend une nef avec bas-côtés de trois travées et un choeur profond à chevet à pans coupés. Les grandes arcades sont en plein cintre, les portes en anse de panier et les fenêtres en arc brisé. La chapelle abrite les statues de saint Philibert, sainte Hélène, saint Jean Discalceat, la Vierge Mère et un saint moine (saint Tutuarn ?) ;

 


la chapelle Saint-Michel (entre 1663-1665)

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dépendant de la paroisse de Douarnenez. Une chapelle aurait existé fort anciennement sous ce vocable à Douarnenez : elle est mentionnée dès 1312 mais n’était pas à cet emplacement. La chapelle Saint-Michel est édifiée, semble-t-il, par Julien Maunoir, successeur de Michel Le Nobletz, à l’instigation de Catherine Daniélou sur l’emplacement de la maison habitée par Michel Le Nobletz. La première pierre est posée le 12 août 1663 et un terrain pour construire un cloître attenant est acquis le 29 juillet 1668. Une inscription et la date de 1664 sont visibles au-dessus de la porte principale, sous le clocher : "Mre Hie(rosme) Paillart. P. Recteur. de Plouarre. Michel Poullaouec Fabrique 1664". Sur le clocher se trouve la date de 1665 et au sud l’inscription "Mathieu Lozeach". La chapelle forme une croix  : les deux bras du transept et l’abside sont terminés en hémicycle. L’autel est surmonté d’un retable à colonnes torses avec la statue de saint Michel terrassant le dragon, surmonté d’un groupe de la Sainte-Trinité. A droite et à gauche sont la Sainte Vierge et Sainte Anne. Dans le transept sud, une peinture sur toile représente l’Enfant Jésus et sa mère apparaissant à Dom Michel Le Nobletz. De curieuses peintures, exécutées de 1667 à 1675, ornent le lambris de la voûte : elles forment quarante-neuf tableaux représentant l’histoire de Notre-Seigneur, de la Vierge et des Anges. Au recoupement du transept et de la nef, on lit plusieurs inscriptions avec les dates de 1667, 1674, 1675, 1692 "N. H. Lanlarch Gouverneur 1674. Mre Guillaume Paillart Recteur 1675 - Peint par le sieur de Pratanbars 1675. Me Michel Conan. Poullaouec. Cure. - V. et Discret G. Pailart docteur 1692. M. H. Alain Savidan Gouverneur 1675 - Messire Jan Couloch Curé 1675 - Messire Hierosme Paillart 1667". Au bas d’un tableau représentant Michel Le Nobletz, se trouve l’inscription "le Révérend Père Michel Le Nobletz mourut en 1652 âgé de 75 ans". La chapelle abrite des statues anciennes du XVIIème siècle : Trinité, saint Michel, la Vierge-Mère, sainte Anne et saint André  ;

 


la chapelle Sainte-Croix (XVII-XVIIIème siècle), dépendant de la paroisse de Ploaré. Il s’agit d’un édifice rectangulaire, presque carré, avec portes ouest jumelées. Il porte au chevet la date de 1655 et sur les côtés, les inscriptions "M. A. Guegenou R. 1655" et "G. Le Saouet F. 1655". La façade ouest porte l’inscription "Ch. Pellenec F. 1701" ;

 


l’ancienne chapelle Sainte-Thérèse (1953), dépendant de la paroisse de Tréboul. Il s’agit d’un édifice rectangulaire de quatre travées avec chevet plus étroit, édifié en 1953 par l’entrepreneur M. Morvan et bénit le 6 décembre 1953. La chapelle abrite une statue de Sainte Thérèse ;

 


l’ancienne chapelle Saint-Petroc, aujourd’hui disparue, située à Lopäerec et ayant appartenu jadis à la paroisse de Tréboul. Seule la fontaine, dédiée à Saint-Pierre, subsiste  ; 

 


l’ancienne chapelle Saint-Laurent, ayant appartenu jadis à la paroisse de Ploaré et aujourd’hui disparue ;

 


l’ancien oratoire domestique de Kervern. On y trouvait jadis une statue de la Vierge et une statuette de la Vierge-Mère ;

 


le calvaire de Tréboul (XV-XVIème siècle)

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la croix (moyen âge), située 4, rue de Cras-Men ;

 


la croix (moyen âge), située chemin de Penity ;

 


le calvaire de l’enclos paroissial de la chapelle Saint-Vendal ou Saint-Guendal (1654 ou 1655). Sur le croisillon se trouve l’inscription "Garant Recteur de Poudregat". Il paraît provenir de l’atelier Le Doré ;

 


d’autres croix ou vestiges de croix : Croaz-Hent-Kerroué (1953), la croix du cimetière de Douarnenez-Ploaré (XVIème, XXème siècle), Croaz-Kerloch (1743, 1867), la croix du cimetière de Douarnenez (vers 1950), Pouldavid (1881), Kerem (1824), la croix de l’église de Tréboul (1886), les deux croix du cimetière de Tréboul (vers 1640 et vers 1920), Ménez-Birou (1652, XIXème siècle) ;

 


la fontaine Saint-Pierre (1860-1879), située à Tréboul. Elle est dite "Feunteun Sant Per Baour" (la fontaine du pauvre saint Pierre) ;

 


la fontaine, située rue du Roi-Gradlon (1868) ; 

 


l’île Tristan,

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habitée depuis l’âge de bronze. Elle devient au XIIème siècle le siège d’un prieuré de l’abbaye de Marmoutier. Au cours des deux siècles suivants, le nom de l’île connaît plusieurs variantes orthographiques : insula Sancti Tutuguarni, insula Tutualdi (en 1162), insula Tutualdi (en 1248), insula Sancti Tutualdi (en 1253), insula Sancti Tutuarni (en 1255), insula Sancti Tutuarini (en 1255), insula Sancti Tutuarni (en 1264), lille Saint Tutuarn (en 1337). Durant les guerres de succession de Bretagne, les partisans des deux factions, d’un côté Jean de Montfort soutenu par les Anglais, de l’autre Charles de Blois allié au parti français convoitent cette île et s’en rendent maîtres à tour de rôle. En 1353, alors que Charles de Blois est à Londres, ses partisans passent au fil de l’épée toute la garnison anglaise de l’île. C’est aussi vers le milieu du XIVème siècle que l’on constate la substitution de saint Tutuarn en Trestan et Tristan. Cette île retrouve un certain renom vers la fin du XVIème siècle avec les guerres de la Ligue et le célèbre Guy Eder de La Fontenelle. L’île est acquise en 1854 par Gustave Le Guillou Penanros, qui reconstruit progressivement les édifices du XVIIIème siècle. L’île tombe ensuite, en 1911, entre les mains de Jacques Richepin, qui y fait bâtir une chapelle (Chapelle des Aviateurs) pour commémorer la première traversée Paris-New-York sans escale par Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, les 1er et 2 septembre 1930 ;

 


le fanum (1er siècle) de Trogouzel. Il s’agit d’un temple construit sous l’empereur Domitien (51-96) ;

 


le phare (1856-1857) de l’île Tristan ;

 


la batterie de l’île Tristan (1862) ;

 


la maison (XVII-XVIIIème siècle), située à Plomarc’h-Tosta ;

 


la maison (XVI-XVIIème sicle), située 38, rue du Port-Rhu ;

 


la maison (XVIIIème siècle), située 41, boulevard Camille-Réaud ;

 


la maison (1584), située 8, rue Boudoulec. Cette maison est encore appelée « château du Rosmeur » ;

 


la maison (XVIIIème siècle), située 15, rue de la Mairie ;

 


le puits de Kersunou (1651) ;

 


1 moulin  à Douarnenez ;

 


19 moulins à Pouldergat et Pouldavid : les moulins à eau de Penarcreac’h, de Pouldavid, de Kerguesten, de Trémébit, du Roz, de Kernaou, Vert, de Kerlivic, de Kerguélenen,…

 


6 moulins à Ploaré : les moulins à eau de Keratry, de Keriloux, de Poulcoustang, de Kerru , de Pouldavis, de Bréhuel ;

 

 

A signaler aussi :

 


le menhir de Tréboul (époque néolithique) ;

 


la stèle de Ploaré (âge du fer) ;

 

 

des cuves à salaisons (II-IVème siècle avant Jésus-Christ)

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à Plomarc’h-Pella. On y fabriquait le garum (jus de poisson fermenté) servant à épicer les aliments ;

 


la pêcherie de Plomarc’h-Pella (moyen âge) ;

 

 

CD 1 "Vocal'Ys"

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CD 2 "D'escale en escale"

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